Bien préparer son projet de création d'entreprise
De l’idée de départ à la concrétisation du projet, la création d’entreprise est une idée qui mûrit et s’approfondit avec le temps. Qu’elle soit innovante ou évidente, elle n’aura de réelles utilités que si elle est mise en œuvre méthodiquement. Pour structurer votre projet, voici les étapes essentielles de création d’entreprise à suivre.
La première étape est la réalisation d’une étude de marché pour définir les contours de la future activité. L’objectif est de pouvoir étudier la faisabilité du projet, d’évaluer la concurrence, de connaître la cible potentielle et l’environnement dans lequel l’entreprise va évoluer.
L’idée va ensuite être définie à l’aide d’un business model ‒ également appelé modèle économique ‒ qui décrit la façon dont l'entreprise crée de la valeur. Ainsi, vos recherches et réflexions vous amènent à définir précisément le service ou le produit que vous allez vendre, auprès de quelle cible, dans quel but et de quelle manière.
Puis, il convient de réaliser un business plan, qui est la résultante de toutes les études menées en amont. C’est un dossier qui formalise votre projet de création d’entreprise dans sa globalité. Il cadre tous les éléments du projet : l’environnement du marché, les cibles, la stratégie commerciale, les prévisions financières et le choix de la forme juridique. C’est un outil indispensable pour fixer les objectifs de développement et convaincre les futurs partenaires de la viabilité du projet.
Choisir un statut juridique adapté à son projet de création d'entreprise
Pour lancer votre création d’entreprise, il convient de choisir la forme juridique la plus adaptée à votre projet professionnel. Le statut est déterminé à partir de plusieurs facteurs comme le nombre d’associés, le montant des apports, l’imposition des bénéfices ou encore le régime fiscal. Il est possible d’opter pour un statut soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR).
Les statuts juridiques soumis à l’IS sont :
- La société anonyme (SA) ;
- La société par actions simplifiée (SAS) ;
- La société à responsabilité limitée (SARL).
À l’inverse, les formes juridiques soumises à l’IR sont :
- L’entreprise individuelle (EI) ;
- La société en nom collectif (SNC) ;
- La SARL familiale.
Certaines formes juridiques peuvent avoir le choix du régime fiscal comme la SAS/SASU, la SARL/EURL et l’EIRL, pendant un temps limité (5 exercices).
Quels financements pour aider à la création de son entreprise ?
Après avoir évalué les besoins et les ressources financières que vous pouvez mobiliser, il convient d’identifier les aides et les solutions financières possibles pour les capitaux manquants.
Pour se lancer dans l’entrepreneuriat, il existe différents dispositifs d'aides de l’État à la création d’entreprise comme le NACRE, le statut JEI, l’ACRE et d’autres aides. Vous pouvez également opter pour des subventions ou des prêts d’honneur, un emprunt bancaire ou encore du crowdfunding.